Face à ce gouvernement au service des patrons :
préparons la riposte !
"Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé: «les sans-dents », très fier de son trait d'humour", affirme dans son livre Valérie Trierweiler. Si le propos est vrai, il traduit évidemment un profond mépris pour les classes populaires. Mais, de toute façon, la politique de massacre social mise en œuvre par Hollande depuis son élection suffit largement à prouver qu'il est entièrement dans le camp des riches et des patrons !
Amis des patrons, ennemis des travailleurs
Le gouvernement Valls 2 a fait alliance avec le Medef pour s'attaquer chaque jour davantage aux droits des travailleurs. Rebsamen relance le débat crapuleux sur les soi-disant chômeurs profiteurs des Assedic... au moment même où un secrétaire d’Etat se fait remercier car il aurait « oublié » de payer ses impôts et où un jeune millionnaire, Macron, devient ministre de l'économie ! Ce gouvernement semble déjà en bout de course, Marine Le Pen, la pire ennemi des travailleurs, se voit déjà au pouvoir... La colère et la rage de la majorité d’entre nous s’additionnent à un certain sentiment d’impuissance face à ce système qui broie nos vies. Car si la bourgeoisie voit ses intérêts bien protégés par tous ces politiciens, il n’en va pas de même des salariés. Depuis l’arrivée de ce gouvernement, les syndicats ont été comme tétanisés. Ils n'ont pas pu ou voulu organiser la riposte nécessaire contre le pacte de responsabilité ou la énième contre-réforme des retraites et se sont englués dans le « dialogue social ».
Reprendre confiance dans nos propres forces
Parmi les tentatives de riposter, qui ne manquent pas mais restent éparpillées et souvent ignorées, il y a celle de salariés d'hôpitaux qui depuis quelques mois, à partir d'un établissement de Caen dont le personnel s'est mis en grève au printemps, ont cherché à faire converger les colères de tout un secteur frappé de plein fouet par les mesures d''austérité. Ils appellent à manifester à Paris le 23 septembre. Le drapeau que lèvent les agents hospitaliers est celui de notre lutte à tous. De son côté, la direction de la CGT annonce une journée de mobilisation le 16 octobre, à l'occasion du vote du budget de la Sécurité sociale. Lors de ces 2 mobilisations, nous pouvons montrer qu’il est possible de lutter et que c’est tous ensemble qu’il faut le faire désormais. Alors, préparons le succès de cette journée du 16 octobre en organisant la grève dans tous les secteurs, du public comme du privé avec des revendications qui unifient tous les secteurs en partant de leurs conditions d’exploitation réelles : contre les licenciements et la suppression des postes, pour une augmentation générale des salaires et un plan de financement des services publics.
Bien sûr, rien ne se réglera en un jour, le 23 septembre, ni en deux, le 16 octobre. Il faudra un "tous ensemble" massif et déterminé. Lors des grèves du printemps et de l'été, des cheminots, des postiers, des intermittents ont pu prendre contact entre eux et mener des actions communes. C'est la voie à suivre.
La grève et les liens entre travailleurs en lutte sont la réponse pour se défendre et construire un autre rapport de forces, pour que la majorité qui produit les richesses puisse décider de son avenir.