Un « syndicalisme rassemblé » ? Autour de quoi ?

La rencontre au sommet de la CGT et de la CFDT du 8 octobre dernier confirme l’obstination de T. Lepaon (secrétaire de la CGT) à vouloir « marier la carpe et le lapin ». Ces rencontres se résumant à faire « le constat des divergences d’analyses et de stratégies » n’offrant aucune perspective d’action commune révèlent surtout l’appétit d’un bon nombre de bureaucrates CGT pour un syndicalisme cherchant à rassembler autour du plus petit dénominateur commun, n’ayant pour finalité que l’accompagnement des reculs sociaux, désarmant le monde du travail et servant, au final, les intérêts du patronat et du gouvernement.
Cette stratégie du « syndicalisme rassemblé » se voit aujourd’hui de plus en plus contestée par les structures de base CGT. Une base qui réaffirme la nécessité d’un syndicalisme lutte de classe, indépendant, partant des besoins du salariat, mais refusant cependant toute neutralité face à des choix politiques menaçant notre classe sociale.
Il faut un syndicalisme unitaire ! oui ! Mais un syndicalisme de combat, tourné vers le terrain, unissant le secteur public et le secteur privé, construisant les mobilisations, faisant converger les luttes existantes dans la perspective d’un nécessaire « tous ensemble » pour battre en brèche la politique de casse sociale, organisée par ce gouvernement au service du patronat !

29/10/14