Avenir de la Grèce : tous concernés

En votant Syriza en janvier, les grecs ont dit leur rejet de l’austérité. Mais depuis le gouvernement Tsipras est soumis au chantage suivant : soit il renonce à l’essentiel de ses promesses électorales, soit l’Europe étrangle financièrement la Grèce. Dernier exemple en date : la Banque centrale européenne vient de mettre en garde Athènes contre son projet d’interdire la saisie des résidences principales jusqu’à 300 000 €.
Dans cette stratégie du nœud coulant, Manuel Valls n’est pas en reste. Dans le journal portugais Diario Economico du 10 avril, il exige du gouvernement grec « des réformes plus profondes ». En clair, c’est l’austérité ou rien. On voit ce qui nous attend en France aussi. Comme quoi, ici comme en Grèce, on n’en finira pas avec l’austérité seulement par le bulletin de vote.

16/04/15