À Baltimore, aux Etats-Unis, un jeune Noir de 25 ans a été assassiné par la police la semaine dernière. Il avait été poursuivi sans raison, d’après les dires des témoins. Lorsqu’il est arrivé au poste, sa colonne vertébrale était brisée, il avait trois vertèbres fracturées ainsi que le larynx. Tombé dans le coma, il est mort une semaine après son interpellation.
Ces brutalités policières entraînant la mort de jeunes Noirs sont malheureusement monnaie courante dans ces Etats-Unis qui se prétendent une grande démocratie. Mais cette fois-ci, des manifestations importantes et répétées ont permis de faire reconnaître tout de suite la réalité de l’homicide, et non après plusieurs mois : des flics ont été accusés de meurtre.
Bien sûr, cela ne changera pas le sort des Noirs, premières victimes du chômage et de la pauvreté. À Baltimore, la population est noire à 64 %, et près de 24 % vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Mais cette première petite victoire est le signe que la population américaine et surtout les Noirs ne supportent plus de se voir traiter comme des criminels et d’être passibles de la peine de mort en permanence juste à cause de la couleur de leur peau.
05/05/15