General Motors licencie : Trump comme Obama devant le fait accompli

Le lendemain de l'élection présidentielle américaine, comme un pied de nez à Trump, General Motors a annoncé la suppression de 1 243 emplois sur plus de 4 500 dans son usine de Lordstown (Ohio) – qui fabrique la Chevrolet Cruze. Ainsi que 839 sur 2 700 dans son usine de Lansing Grand River (Michigan), qui produit des modèles Cadillac et Chevrolet. Le prétexte est la baisse des ventes de certains modèles. Ce qui n’empêche pas les ventes de progresser ailleurs, notamment en Chine ; et des résultats records en termes de profits cette année. Mais prendre sur ces profits pour préserver l’emploi n’est pas la logique du capital : pas question de diminuer les milliards versés aux actionnaires. 

On ne risque pas grand-chose en disant que Trump, président soi-disant « antisystème », n’ira pas chercher des noises aux trusts qui licencient. Pour lui comme pour Obama, c’est bien malheureux pour les ouvriers qui perdent leur boulot, mais que voulez-vous, c’est le système qui veut cela.