Il aura fallu 10 jours de grève pour obtenir la titularisation de personnels en contrat précaire depuis des années à l’hôpital. L’établissement emploie 684 contractuels, dont les contrats à durée déterminée sont renouvelés depuis des années. Cela permet à l’hôpital de faire des économies puisqu’ils ne bénéficient pas des mêmes rémunérations ni augmentation de salaire que les titulaires, et l’établissement paie moins de cotisations sociales sur leurs salaires.
Les précaires sont entrés en
lutte, car trop c’est trop. La direction a envoyé ses flics et gendarmes pour
impressionner les grévistes, mais rien n’y a fait. Ceux-ci se sont dotés d’un
comité de grève qui leur a permis de résister à toutes les pressions. Ils ont
gagné l’intégration directe d’une centaine de personnes, et l’ouverture de
concours pour 300 autres. La reprise du travail s’est faite sur un sentiment
légitime de victoire.