Fusion PSA-Opel : refuser la casse sociale

Le patron de Peugeot lorgne sur Opel, qui accumule les pertes en Europe. Un rachat d’Opel à General Motors devrait se faire à bon prix et, en bonne logique capitaliste, permettre de juteuses restructurations. On sait ce que cela veut dire, tant pour les travailleurs d’Opel que de PSA : fermetures de sites, suppression massive d’emplois. Contre la casse sociale en perspective pour le seul bénéfice de la caste des actionnaires, une seule solution : rassembler les forces des salariés par delà les frontières, contre toute fermeture et toute suppression d’emploi. 

N’oublions pas que Peugeot a été sauvé du naufrage par les milliards de l’État en 2009 et que cela ne l’a pas empêché de fermer Aulnay. Ni d’imposer de gros sacrifices à ses salariés via l’accord « compétitivité » draconien de 2013. Ni de bénéficier encore de milliards de l’État en 2014. Refuser que le mariage Peugeot-Opel se fasse sur le dos de leurs salariés, c’est le minimum. Même s’il faut pour cela réquisitionner le nouveau groupe sans rachat ni indemnité aucune aux actionnaires. Avec la construction d’une mobilisation à la hauteur de cet objectif.