Un candidat ouvrier et anticapitaliste
pour
mettre un coup de pied
dans cette mascarade électorale !
dans cette mascarade électorale !
Ils
seront donc 11 à participer à la campagne présidentielle 2017. Et
dans le lot, seuls deux pour représenter notre camp social :
Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière et bien sûr notre candidat,
Philippe Poutou.
Alors
que Marine Le Pen continue de faire son beurre sur son parti qui
représenterait la classe ouvrière, que sait-elle de la vie de
millions de travailleuses et travailleurs ? Elle n’en sait
rien : millionnaire de naissance, elle a détourné de l’argent
public du Parlement européen, ricané aux visages des juges qui la
convoquaient, « oublié » de déclarer l’ensemble de
son patrimoine et ce serait ça le profil antisystème ?! Elle
en croque au contraire de ce système et jamais ne remet en question
le pouvoir des patrons. Les salariée-e-s et la jeunesse n’ont rien
à voir avec cette grande bourgeoise qui veut les diviser en faisant
croire que l’ennemi serait l'étranger, l'immigré, le musulman, le
Rom. Quant à Fillon et Macron avec un château pour l’un et des
millions gagnés chez Rothschild pour l’autre, ils sont
l’incarnation du camp des riches et des patrons ! Quant à
Hamon, ancien ministre de Hollande, comment pourrait-il être une
solution ? Foutaises ! La seule solution viendra de nos
luttes, unies dans un grand mouvement d’ensemble et c’est ça que
nous dirons durant ces quelques semaines de campagne électorale.
Anticapitaliste
et révolutionnaire !
Philippe
Poutou n’est pas seulement un ouvrier partageant la condition
sociale de millions d’entre nous. Il est aussi militant et les
journées de grève, les piquets de grève, les occupations pour
garder son boulot, pour ne pas se retrouver à la rue, les combats
quotidiens contre les grandes multinationales, il sait ce que c’est.
D’ailleurs, ce lundi 20 mars, à peine nommé candidat officiel
pour la présidentielle, il est en grève avec les autres salariés
de l'usine Ford de Blanquefort menacée de fermeture.
Notre
campagne veut populariser ce que nous ne faisons finalement que
défendre au quotidien sur nos lieux de travail et d’études, dans
nos quartiers. Avec 75 milliards d’euros de bénéfice des
entreprises du CAC40, on le voit bien, ce n’est pas les capitaux
qui manquent. Mais aucun de celles et ceux cités plus haut ne fera
le choix que ces milliards servent à éradiquer le chômage,
augmenter les salaires de 300 euros tout de suite et de les indexer
automatiquement sur l’augmentation du coût de la vie et le SMIC à
au moins 1700 euros nets par mois. Cela constitue pour nous un
minimum de ce que la majorité des travailleuses-eurs devrait avoir
pour vire dignement des fruits de son travail.
Les
capitalistes ont fait la démonstration qu’ils étaient incapables
de subvenir à nos besoins essentiels. Alors, nous sommes pour les
exproprier et réquisitionner les usines qui font des profits mais
pourtant continuent de licencier par milliers. Nous gardons les
machines, le savoir faire et les capitaux. Que les dirigeants s’en
aillent, nous saurons bien sans eux décider de la répartition des
richesses qui répondra à nos besoins et ceux de la société toute
entière. Nous voulons en finir avec l’exploitation d’une
minorité sur la majorité
Mais
pour devenir tout, nous ne pourrons compter que sur nos propres
forces. Rien de ce que la classe ouvrière et la jeunesse n’ont
obtenu dans l’histoire ne s’est fait sans occupations de lieux de
production, sans manifestations, sans grève générale.
Le
22 avril, c’est notre 1er tour social !
Nous
ne supportons plus d’être les victimes des patrons voraces, des
gouvernements complices et nous n’acceptons pas de courber
l’échine. Des grèves par centaines ont lieu chaque semaine depuis
des mois et beaucoup d’entre elles gardent en mémoire l’expérience
de la détermination déployée par notre camp social lors de la
mobilisation contre la la Loi Travail. Ce serait l’heure de faire
converger toutes ces grèves dans un grand mouvement d'ensemble.
C'est le sens de l'appel lancé par plusieurs syndicats CGT (Info
Com, Goodyear, Énergie Paris) et Sud Poste 92, et rejoints par
d'autres syndicats et collectifs militants, pour reprendre la rue et
manifester à Paris le 22 avril, veille du premier tour de l’élection
présidentielle ! C'est aussi le sens de la candidature de Philippe
Poutou, seul ouvrier parmi tous les candidats, qui explique qu’il
faut retrouver les solidarités, renouer avec les luttes, dégager ce
système et ses institutions pourries.