Avec
Philippe Poutou, candidat anticapitaliste,
faire un vote de classe,
pour
dire que tout dépendra de nos mobilisations
pour dégager ceux qui
possèdent tout !
Les
promesses gouvernementales n'ont pas entamé la détermination de la
population guyanaise, qui réclame de véritables moyens pour leur
région, laissée à l'abandon pendant des décennies. Après avoir
été traités par le mépris, les Guyanais ont relevé la tête.
La
Guyane montre bien que c'est seulement par nos luttes et notre
mobilisation que nous pouvons nous faire entendre ! Comme nous
l'avions fait dans l’hexagone l'an dernier lors de la mobilisation
contre la loi Travail. Nous sommes toutes et tous des Guyanais !
Des
candidats au service du capital
Alors
que le chômage reste la préoccupation majeure des classes
populaires, Fillon et Macron ne proposent pas la guerre au chômage,
mais la guerre aux chômeurs. Ainsi, Fillon – expert des emplois
présumés fictifs – veut instaurer une dégressivité des
allocations chômage au bout de six mois. Quant à l’ex-banquier
Macron, il veut contraindre tout chômeur à accepter n’importe
quel poste après deux offres, même s’il est payé 25% de moins
que son emploi précédent.
De
son coté, la fille du milliardaire Le Pen prétend parler au peuple,
mais seulement pour distiller son poison raciste. Pour elle, le
chômage serait dû aux immigrés. Comme si c’était eux qui
fermaient les entreprises et licenciaient à tour de bras, même
celles qui font des profits. Mais au nom de sa « préférence
nationale », elle a choisi son camp et de diviser les travailleurs
entre eux plutôt que de s’attaquer aux patrons. Cela va à
l’opposé de la solidarité qui sera indispensable pour que les
travailleurs puissent inverser le rapport de force en leur faveur.
Enfin, de leur côté, Hamon ou Mélenchon proposent bien un « plan
de relance » de 100 milliards de commandes publiques. Mais ni l’un
ni l’autre ne proposent un changement radical, de s’attaquer aux
profits et à la propriété capitaliste.
Philippe Poutou, candidat anticapitaliste et révolutionnaire
Philippe Poutou, candidat anticapitaliste et révolutionnaire
Philippe
Poutou est candidat à l’élection présidentielle. Ouvrier à
l’usine Ford de Blanquefort, près de Bordeaux, il mène de front
cette campagne et la lutte avec ses collègues de travail pour le
maintien du millier d’emplois que compte son usine, menacée de
fermeture. Et justement, notre campagne veut populariser ce que nous
défendons au quotidien sur nos lieux de travail, d’étude ou dans
nos quartiers. Pour stopper le chômage, il faut interdire les
licenciements et partager le travail entre tous, c’est à dire
diminuer le temps de travail sans perte de salaire, autant qu’il le
faudra pour que chacun et chacune ait un emploi. Les 76 milliards de
bénéfices accumulés par les entreprises du CAC 40, en 2016,
permettraient de financer 2 millions d’emplois. Il faut augmenter
les salaires et les pensions de 300 € net par mois et fixer le SMIC
à 1 700 € net par mois. Et ce n’est certainement pas à ceux qui
peuvent se faire offrir pour 48 500 € de costumes de luxe de nous
expliquer que c’est utopique : c’est le strict minimum pour vivre
dignement. Pour en finir avec la logique de la concurrence et du
profit qui détruit les services publics, casse les droits des
salariés et met en danger la planète, il faut réquisitionner les
banques et les grandes entreprises. Il faut mettre sous le contrôle
des travailleurs les grandes entreprises pour décider de ce qui doit
être produit et comment.
Imposer
cette politique par les mobilisations
Le
patronat ne sera pas d’accord ? Alors, ce n’est pas par les
urnes, mais dans la rue, par la construction d’immenses
mobilisations, par la préparation d’un mouvement d’ensemble –
qu’il s’agit de préparer dès maintenant – qu’il faudra leur
arracher l’application de ce programme. C’est le sens de l’appel
« du premier tour social » lancé par plusieurs syndicats CGT (Info
Com, Goodyear, Energie Paris) et Sud Poste 92, rejoints par d’autres
syndicats et collectifs militants, pour reprendre la rue et
manifester à Paris, place de la République, dès le 22 avril, la
veille du premier tour de l’élection présidentielle. C’est
aussi le sens que nous voulons donner aux votes pour Philippe Poutou,
pour montrer au prochain gouvernement que nous ne nous laisserons pas
faire.
Réunion
publique le 13 avril pour préparer le 22 avril,
19h30, salle Eugène Hénaff (29 Bd du temple) à Paris
19h30, salle Eugène Hénaff (29 Bd du temple) à Paris
Meeting
parisien de Philippe Poutou 19 avril
20h Docks Pullman, avenue des Magasins Généraux, Paris-Aubervilliers
20h Docks Pullman, avenue des Magasins Généraux, Paris-Aubervilliers