C’est ce que gagnait Florence Parly comme
cadre à la SNCF, avant de devenir ministre des Armées. Un salaire ridicule face au pactole de certains grand patron. Et bien moins élevé que les 200.000
€ mensuels de sa collègue Muriel Pénicaud, quand
elle était DRH chez Danone.
Il n’empêche : tous ces gens, qui se gavent sur
notre dos, nous expliquent que notre travail à nous,
salariés de base, coûte trop cher et met en péril la
compétitivité des entreprises.
A la SNCF, c’est bien toute la caste dirigeante -
dont faisait partie Florence Parly - qui ne cesse de
culpabiliser les cheminots à propos de leur statut
soit disant « privilégié ». A lui seul, il mettrait la SNCF
en péril à l’heure de l’ouverture totale à la
concurrence du trafic de voyageurs en 2019. D’où
l’idée ahurissante de Macron de proposer un troc
aux cheminots : « Renoncez à votre statut, et l’État
reprend à sa charge la dette de la SNCF »
Entendez « Sinon, vous serez responsables de la
déroute de la SNCF ! » Ignoble chantage.