Plusieurs ancien dirigeants de Ford sont accusés d’avoir facilité la séquestration et la torture de 24 ouvriers de l’usine de General Pacheco, dans la province de Buenos Aires, pendant la dictature militaire (1976-1983) : ces cadres avaient autorisé l’installation d’un centre torture clandestin à l’intérieur même de l’usine et désignés les délégués syndicaux aux tortionnaires.
Prête à tout pour les profits, Ford Argentina avait profité du climat de terreur pour augmenter les cadences et faire taire toute revendication. C’est la première fois qu’une multinationale est sur le banc des accusés pour sa complicité avec la dictature.