Ce charmant personnage a participé, sous les ordres de Lyautey, aux opérations de "pacification" du Maroc, doux euphémisme pour désigner la fin de la guerre de colonisation du royaume marocain. À partir de 1914, ce sont d'ailleurs ces mêmes personnages qui procéderont à des recrutements forcés de soldats marocains pour les envoyer se faire tuer dans les tranchées françaises pour le compte des capitalistes français.
En 1923, ce sera l'un des principaux dirigeants de la guerre du Rif contre le soulèvement mené par Abdelkrim. Rappelons que lors de ces opérations du gaz moutarde sera employé pour terroriser les populations se soulevant contre le joug colonial.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, il a fait partie, comme général, de l'armée de Vichy jusqu'en 1942. Il a même rencontré Göring à Berlin. Ce n'est qu'après le débarquement des alliés en Afrique du Nord que, voyant le vent tourner, il a estimé plus sûr de se tourner vers De Gaulle que vers Pétain.
Voilà le personnage que pleurent le gouvernement, la mairie de Paris, et le préfet de police.