Face à la police : colère déconfinée

Dans les Hauts-de-Seine, à Villeneuve-la-Garenne, quand la police veut arrêter un motard, elle le fait à coup de portière, entraînant une chute violente et une fracture de la jambe. Geste qui montre l’état d’esprit des flics aujourd’hui : ils se sentent encore plus pousser des ailes avec « leur mission » consistant à maintenir tout le monde chez soi. Depuis le début du confinement, les violences policières ne se sont pas arrêtées... au contraire.

La police ne sert à rien, sa mission « sanitaire » de faire respecter le confinement n’est pas la même dans les quartiers populaires ou dans le 16e arrondissement de Paris. Surtout que dans ces quartiers populaires, une bonne partie des salariés sont toujours obligés d’aller travailler.

À cette colère contre la police s’ajoute une colère profonde contre les inégalités : obligation d’aller bosser au risque pour sa vie, de rester confinés dans des logements insalubres, ne pas pouvoir sortir sans faire face à des contrôles abusifs… Face à cette situation, les jeunes ont exprimé leur colère pour faire en sorte que la police dégage du quartier et ils ont bien raison !