Ces « brigades » (vous noterez le nom très évocateur) sont une atteinte grave nos droits
et libertés. Quand l'Assurance Maladie dépasse Big Brother...
Ces brigades qui vous veulent du bien
Composées principalement de médecins de ville et de salariés de l'Assurance Maladie, ces brigades travailleront en deux temps. Tout d'abord le médecin traitant va recenser avec le patient Covid + 20 personnes avec qui il a été en contact, leur coordonnées téléphoniques, mail, adresse et recueillir le consentement du patient quant la divulgation de son identité à ces personnes. Ensuite le médecin saisit toutes ces informations sur un logiciel mis à disposition. Il recevra en plus de ses honoraires, 55 euros par patient, 2 euros par cas contacts recensés sur les 20 qui peuvent être majorés à 4 euros si les coordonnées sont récoltées.
Dans un second temps, un salarié Assurance Maladie contacte l'ensemble de ces personnes afin de les informer de leur potentiel contamination, leur conseil le depistage et délivre si besoin un arrêt de travail. Et ainsi de suite...
Un fichier recensant donc les noms et coordonnées de toutes les personnes atteintes de Covid-19 ainsi que ceux de leur entourage et leur données médicales va être généré grâce à cela, balayant au passage le respect du secret médical.
Il est malheureusement évident que cette base de données va susciter beaucoup de convoitise à commencer par l'État qui aura un visuel sur ce fichier mais aussi les banques et les assurances qui voudront se le procurer.
Travail 7 jours/7, heures supplémentaires,... : quand l'Assurance maladie en profite pour déréglementer le temps de travail
La Caisse nationale d'Assurance Maladie profite de la création de ces brigades pour changer profondément les conditions de travail de ses salariés. La direction déréglemente les horaires, impose le travail le samedi et... instaure le travail le dimanche ! La direction de l'Assurance Maladie n'attend même pas le texte législatif autorisant le travail le dimanche dans le secteur pour démarcher les agents, dès le 1er mai et mettre en place les brigades.
Les craintes légitimes des travailleurs face au Coronavirus et le confinement ne doivent pas être la porte ouverte à la remise en cause de nos droits et nos libertés.
Composées principalement de médecins de ville et de salariés de l'Assurance Maladie, ces brigades travailleront en deux temps. Tout d'abord le médecin traitant va recenser avec le patient Covid + 20 personnes avec qui il a été en contact, leur coordonnées téléphoniques, mail, adresse et recueillir le consentement du patient quant la divulgation de son identité à ces personnes. Ensuite le médecin saisit toutes ces informations sur un logiciel mis à disposition. Il recevra en plus de ses honoraires, 55 euros par patient, 2 euros par cas contacts recensés sur les 20 qui peuvent être majorés à 4 euros si les coordonnées sont récoltées.
Dans un second temps, un salarié Assurance Maladie contacte l'ensemble de ces personnes afin de les informer de leur potentiel contamination, leur conseil le depistage et délivre si besoin un arrêt de travail. Et ainsi de suite...
Un fichier recensant donc les noms et coordonnées de toutes les personnes atteintes de Covid-19 ainsi que ceux de leur entourage et leur données médicales va être généré grâce à cela, balayant au passage le respect du secret médical.
Il est malheureusement évident que cette base de données va susciter beaucoup de convoitise à commencer par l'État qui aura un visuel sur ce fichier mais aussi les banques et les assurances qui voudront se le procurer.
Travail 7 jours/7, heures supplémentaires,... : quand l'Assurance maladie en profite pour déréglementer le temps de travail
La Caisse nationale d'Assurance Maladie profite de la création de ces brigades pour changer profondément les conditions de travail de ses salariés. La direction déréglemente les horaires, impose le travail le samedi et... instaure le travail le dimanche ! La direction de l'Assurance Maladie n'attend même pas le texte législatif autorisant le travail le dimanche dans le secteur pour démarcher les agents, dès le 1er mai et mettre en place les brigades.
Les craintes légitimes des travailleurs face au Coronavirus et le confinement ne doivent pas être la porte ouverte à la remise en cause de nos droits et nos libertés.
Partout, il faut refuser la loi des patrons et du gouvernement à leur solde. Nous ne leur laisserons pas gérer notre santé et nos droits. Dès le 11 mai, droit de retrait et grève contre Macron et son monde !
Naliam Cenmas