Macron et ses amis ruinent nos vies en s’en mettant plein les poches !

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Ils annoncent, ils annoncent ... toujours plus de casse sociale

On se sait plus où donner de la tête ; conseil de défense, Véran, Castex, peut-être Macron, la haute Autorité à la Santé…. Que d’experts et de grands pontes pour nous faire perdre la tête et nous tenir en haleine : alors, à quand le prochain reconfinement ? Vendredi dernier, on avait presque mis le top chrono avant l’intervention de Castex. Et finalement quoi ? Fermeture des grands grands magasins et des frontières. Et oui, il ne faut quand même pas perdre une occasion de mettre dans les consciences que le mal viendrait de par-delà les frontières.

A un mois et demi du premier anniversaire du confinement n°1, il devient bien difficile au gouvernement d’être crédible aux yeux d’une large part de la population. Impopularité, écoeurement, non acceptation des mesures sécuritaires de plus en plus exacerbées sont le résultat de la politique bien concrète sur le terrain de l’urgence patronale : ne rien céder à la santé et aux droits des travailleurs pour rafler la mise sur le terrain de l’enrichissement.

Et un an après, ça commence à se voir.

On gère la misère, ils promettent du vent et trinquent à leur richesse

Selon Oxfam France, dans un communiqué daté du 25 janvier 2021, les dix hommes les plus riches du monde – dont le français Bernard Arnault – ont augmenté leur fortune totale de plus de 500 milliards de dollars depuis le début de la pandémie. Avec cette somme, le vaccin contre le COVID-19 serait financé pour tous et le marasme social à venir pourrait être évité, toujours selon l’association. 470 milliards d’aides aux entreprises budgétés en juillet 2020 et pourtant… 657 PSE initiés depuis mars 2020. La France a détruit autant d'emplois en 4 mois qu'en 3 ans entre 1991 et 1993. On en est à 800 000 suppressions de postes et les nombreux articles de presse ne cessent d’annoncer que 2021 poursuivra et exacerbera l’hécatombe.

Alors oui derrière leurs paroles se cachent une réalité violemment anti-sociale.

Aux priorités nationales que seraient les hôpitaux et l’école d’après Véran ou Blanquer s’oppose la réalité. Au plus fort de la première vague de l’épidémie, en avril 2020, à Nancy, le plan au CHRU comprenait des centaines de suppressions de lits et de postes. Face au tollé de l’annonce, Véran indiquait que tous les plans de réorganisation seraient suspendus…. MENTEUR ! A Nancy, 500 millions d’euros d’investissement pour le centre hospitalier s’accompagnent de 598 suppressions de postes et de 179 lits en moins d’ici à 2024. En Ile-de-France, le projet pharaonique regroupant les hôpitaux Beaujon, Bichat et Saint-Ouen allait de pair avec la suppression de 350 lits. 84 lits seraient finalement maintenus. A Caen, ce sont 200 lits de moins qui sont prévus dans le projet de restructuration. A Nantes, 202 lits en moins sont prévus dans le déménagement de l’hôpital. A Marseille enfin, le projet de restructuration c’est 150 lits en moins.

Même logique dans l’éducation nationale. 800 postes de remplaçant.e.s en moins entre 2019 et 2020. Le gouvernement projette la création de 2469 postes lorsque le SNUipp-FSU, syndicat majoritaire dans le premier degré, revendique au bas mot 13700 postes en plus pour permettre des classes à 20 en éducation prioritaire et le maintien des CP et CE1 dédoublés par exemple. Et la liste est longue : des 80 000 postiers en moins en 10 ans aux milliers de suppressions de postes au ministère des impôts-finances.

Le 23 janvier, la manifestation à l’appel des TUI et ayant vu la participation d’une centaine de structures syndicales et des soutiens politiques aura permis, entre autres, de mettre en lumière la déflagration majeure pour les salarié.e.s et la jeunesse qu’entraîne cette casse des emplois. Parce que derrière ces charrettes de licenciements, c’est la toute puissance patronale qui tente de devenir le seul avenir pour notre camp social.

Bien des salarié.e.s montrent leur refus farouche de cette seule perspective. Nous ne paierons pas la crise des capitalistes et le 4 février, faisons de cette nouvelle journée de grève l’occasion d’exprimer et de rendre visible la force de celles et ceux qui veulent mettre un coup de pied dans la forteresse capitaliste !