Pour que 2022 soit une année de victoire et d'émancipation pour notre camp social !


Alors que la cinquième vague du Covid-19 submerge le monde, 85 % de la population mondiale n’est toujours pas vaccinée. L'Afrique reste le continent que les capitalistes pillent, puis dont ils laissent la population mourir dans la plus complète indifférence. Ici le pass vaccinal va remplacer le pass sanitaire... mais les brevets sur les vaccins ne sont pas levés ! Le variant Omicron est plus contagieux mais la période d'isolement va être allégée... c'est à ne rien y comprendre quand on n'est pas comme Macron et les patrons, juste obsédés par le fait de ne pas sacrifier les profits des banquiers et des actionnaires !


Le plus gros danger, c’est de les laisser mener le monde !

5700 lits ont été supprimés en France dans les hôpitaux en 2020, ce gouvernement préfère sanctionner les non-vaccinés plutôt que d'embaucher dans la santé. Comme toutes les crises de ce monde, les capitalistes ne sauront résoudre celle-ci dans le sens des intérêts de l’humanité. Ils la résoudront de telle sorte que les pertes engendrées par le frein temporaire à la production soient compensées par une dégradation extrême des droits du travail et une régression des droits démocratiques.

Blanquer et l’école comme champ d'expérimentation

Malgré l'évidence annoncée de la déferlante de cette cinquième vague dans les établissements scolaires, il faut y aller « quoi qu'il en coûte » pour la santé des élèves et des personnels. Il a fallu attendre la veille de la rentrée à 17h pour prendre connaissance des nouvelles règles valables à l'école... qui suivent la même logique que celles désormais valables partout ailleurs ! Le virus n'a jamais autant circulé mais tout s'assouplit pour que le minimum de classes ferment car le traitement de la pandémie dans les écoles et les lieux d’accueil des enfants et des adolescents est à l'image de la gestion de cette crise sanitaire par les capitalistes. Il est dans la continuité du mépris affiché pour les services publics. Depuis presque deux ans l'école vit avec le virus sur fond de coupes budgétaires massives. Pas de boîtes de masques médicaux fournies régulièrement, pas de gel hydro-alcoolique en quantité, pas d’embauches de personnels de nettoyage supplémentaires pour appliquer les protocoles, quasiment aucun capteur de C02, aucun allègement des classes possible car il aurait fallu recruter des milliers d'enseignants !

Ils ne doivent pas nous accabler, battons-nous !

Une frange significative du monde du travail et de la jeunesse n’a pas, n’a plus l’intention de rester sans rien faire et d’attendre que les directions du mouvement ouvrier fassent, au mieux, du témoignage. Le 27 janvier prochain, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à une journée de grève pour les salaires et les emplois. N’en faisons pas une journée bien carrée et routinière : au contraire, donnons-nous les moyens, chacun et chacune dans nos secteurs, de mettre massivement en grève et d’unir nos forces, tous secteurs confondus, en manifestation mais aussi en assemblées générales, et de discuter d’un plan de bataille. Oui, nous voulons tout, discutons maintenant de la stratégie pour gagner et en finir avec cette société putride qu’est le capitalisme ! Et peut-être que cela n'attendra pas le 27 janvier partout où nous le déciderons !

Populariser les idées révolutionnaires sans rien attendre du résultat issu des urnes !

2022 sera une année électorale dans le pays : présidentielle puis législatives. Le NPA défendra à la présidentielle la candidature de Philippe Poutou, candidature qui n'a rien à voir avec celle des politiciens professionnels qui promettent de changer nos vies, mais veulent en fait endormir notre combativité pour gérer le système. Au contraire, c'est pour défendre la centralité des luttes sociales et la perspective de rupture révolutionnaire avec le capitalisme que nous prendrons place dans cette bataille. Car c'est une évidence pour nous que quel que soit le résultat des urnes en avril prochain, notre classe sociale ne devra compter que sur ses propres forces pour défendre ses intérêts. Le seul gouvernement qui sera à son service, ce sera un gouvernement issu des luttes, mis en place et contrôlé directement par les travailleurs et les travailleuses, en se dotant d'une organisation qui n'aura rien à voir avec les institutions actuelles.