Le 12 avril et après, regroupons nos luttes
et nos forces contre ce gouvernement PS-MEDEF !
Un nouveau gouvernement de combat contre les classes populaires
Valls, le ministre chasseur de Roms, adepte du tout répressif, est désormais premier ministre. Sans détours, il a martelé que sa politique serait la poursuite de celle d’Ayrault donc pro-patronale et anti-sociale ! Les conséquences seront elles aussi les mêmes : colères et désarroi mêlés.
Et il est totalement illusoire de penser que les petits grincements de dents des écologistes ou bien d’élus du PS changent quoi que ce soit pour le quotidien de la majorité d’entre nous. C’est la détermination et l’unité des salariés/ées pour imposer leurs revendications qui permettront de mettre un coup d’arrêt à cette politique.
Le 12 avril : populariser l’idée d’un mouvement d’ensemble
Après la déculotté prise par le gouvernement, la manifestation du 12 avril à Paris peut être une première étape pour préparer l'affrontement nécessaire avec le patronat et le gouvernement.
Un appel de postiers et postières en grève depuis deux mois dans les Hauts-de-Seine circule afin de tenter de regrouper au sein d’un même cortège celles et ceux qui se battent au quotidien contre les restructurations en tout genre pour le seul bénéfice des actionnaires, celles et ceux qui défendent leurs emplois dans le privé et les postes dans la fonction publique, celles et ceux qui refusent les mesures d'austérité alors que des milliards sont offerts en cadeaux au patronat !
Intermittents en lutte, salariés/ées victimes de PSE en cascade, enseignants/es mobilisés contre les suppressions de classe, nous pouvons tenter de manifester ensemble et de commencer à trouver des revendications communes: interdiction des licenciements, embauche de tous les précaires, augmentations des salaires de 300 euros nets tout de suite, régularisation de tous les sans-papiers et abandon du pacte de responsabilité.
Et pour que cette journée soit véritablement un point d’appui pour nos résistances, elle doit dès maintenant avoir des perspectives de mobilisation. C’est pourquoi, rapidement une prochaine journée de grève interprofessionnelle devrait être annoncée pour faire barrage au pacte de responsabilité.
Regrouper les forces du monde du travail
Face à la situation au lendemain du second tour, pour se battre contre le chômage, la précarité, le racisme, le sexisme et l’homophobie, il est urgent que notre camp social reprenne confiance dans ses propres forces.
Face aux directions syndicales qui continuent de jouer la carte du dialogue social et aux organisations politiques réformistes qui demandent au gouvernement un changement de cap, les organisations révolutionnaires, Lutte Ouvrière et le Nouveau Parti Anticapitaliste en premier lieu, ont une responsabilité particulière, à proposer des initiatives ensemble dans le sens de la convergence des luttes, de la nécessite d’un affrontement avec le gouvernement.