Edito du 30/07/14

Contre les crimes israéliens et la complicités française !

L'opération « Bordure de protection » a déjà fait plus de mille morts dans la bande de Gaza. Ce bilan provisoire s'ajoute aux autres opérations meurtrières qui ont eu lieu depuis l'évacuation des colonies israéliennes de Gaza en 2005.
 
Réactions internationales

Comme toujours, cette agression bénéficie du soutien des grandes puissances impérialistes, qui tout en faisant mine de s'inquiéter de « l'escalade de la violence », rappellent le droit de l'État d'Israël à se « défendre » contre les roquettes palestiniennes. Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, celles-ci auraient fait, depuis 2001... Quatorze victimes, la dernière remontant au 27 février 2008 !

Mais la solidarité internationale s'exprime dans le monde entier. Les rassemblements ont regroupé 100 000 manifestants à Londres le 19 juillet, 3000 à New York le 25 juillet et même 7000 à Tel Aviv le 26 juillet !

En France, des manifestations ont lieu dans toutes les grandes et moyennes villes : Le 26 juillet, 10 000 personnes à Lyon, 8000 à Marseille, 3000 à Nice, 2000 à Lille... Plus de 20 000 à Paris le 23 juillet.

Le gouvernement français tente la censure et déploie l’appareil répressif

Pour la première fois, le gouvernement a interdit des manifestations en faveur de la Palestine. Une telle mesure n'avait par exemple pas été prise l'an dernier pour les « Manif pour tous » qui donnaient lieu à bien plus de débordements et à des agressions physiques de lesbiennes et de gays...

Il va même plus loin puisque mardi matin, Alain Pojolat, militant du NPA, qui avait déposé pour l’ensemble des organisateurs la déclaration de manifestation en préfecture, a été inculpé et comparaîtra devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 22 octobre 2014.

C’est un palier supplémentaire dans l’escalade répressive du gouvernement car cette inculpation vient s’ajouter aux dizaines de gardes à vue et aux condamnations qui ont suivi les manifestations parisiennes des 19 et 26 juillet.

Nous dénonçons ces manœuvres d’intimidation, de criminalisation de militants et de soutien sans faille du gouvernement français aux crimes et à l’occupation de l’Etat d’Israël.

Le prétexte de Hollande, Valls et Cazeneuve est l'événement qui a eu lieu à Paris le 13 juillet : des militants de la Ligue de défense juive (LDJ), une organisation d'extrême droite sioniste se sont réfugiés dans une synagogue après avoir attaqué la manif. Quelques médias hâtifs ont transformé l'histoire, faisant croire que des manifestants pro-palestiniens avaient assiégé des synagogues.