Démanteler les campements de migrants et ajouter des bombes aux massacres en Syrie : voilà la contribution de l'État français à la « crise » des réfugiés. Et Manuel Valls n'hésite pas à dire qu'il pourrait fermer les frontières, comme l'ont déjà fait d'autres pays européens. Le drame migratoire est pourtant la conséquence des guerres que les grandes puissances capitalistes ont menées pour soumettre les peuples. En jouant sur les peurs en France et en Europe, leurs représentants espèrent mieux nous diviser et renforcer leur contrôle. Face aux politiques impérialistes à l'étranger et répressives à l'intérieur, notre solidarité avec les migrants doit combattre les gouvernements responsables pour exiger l'ouverture des frontières, la libre circulation des personnes et la réquisition de logements pour les sans-abri et les mal-logés.
22/09/15