Ce n’est pas la bonne question ! C’est le patronat qui licencie et qui crée le chômage pour profiter de la concurrence entre ceux qui travaillent et les chômeurs, et entre chômeurs. Refuser d’accueillir les migrants ne résoudra pas la question du chômage qui n’a pas besoin des migrants pour s’aggraver : les patrons y pourvoient, justement. Ce ne sont pas les emplois qui manquent, dans les hôpitaux, les écoles, les bureaux de poste, les transports, dans les ateliers où la charge de travail est de plus en plus insupportable. Mais, pour que tous ces emplois possibles deviennent réalité, il faudra nous serrer les coudes entre travailleurs et chômeurs au lieu de subir la concurrence que nous imposent les patrons.
Accueillir les migrants à bras ouverts, c’est déjà sortir du chacun pour soi. Un premier pas vers les luttes contre le patronat et les gouvernements qui répandent chômage, guerre et misère aux quatre coins du monde.
06/10/15