Pris d’une soudaine compassion pour les millions de chômeurs et de pauvres d’ici, politiciens et médias nous rabâchent en boucle à propos des réfugiés qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Pauvres et chômeurs habituellement traités de « fraudeurs » ou d’ « assistés » seraient aujourd’hui dignes d’intérêt ! Toujours la même méthode : monter les uns contre les autres salariés et chômeurs, pauvres et d’ici et déshérités d’ailleurs. Tant que les exploités se déchirent entre eux, tout baigne pour les profits des actionnaires. Ceux qui se crèvent au boulot ou ceux qui crèvent d’en être privés, pauvres d’ici ou d’ailleurs, ne nous laissons pas diviser par notre ennemi commun ! C’est seulement ensemble que nous pouvons envisager d’attaquer le mal à la racine : ce capitalisme, qui produit par delà les frontières : exploitation, chômage, misère et guerres.
06/10/15