Du Parti socialiste aux « Républicains », les politiciens ont choisi leur camp : celui du MEDEF, des patrons d'Air France, des licencieurs de tout poil, des destructeurs du Code du travail... Encore plus à droite, le Front national a toujours affiché son hostilité aux luttes des salariés. Il distille son poison raciste et nationaliste : comme si un ouvrier français avait des intérêts communs avec son patron sous prétexte qu'ils ont la même nationalité ! Et comme si les travailleurs et travailleuses venus d'autres pays ne faisaient pas le même travail, ne subissaient pas la même exploitation ! Le programme du FN, c'est diviser pour mieux régner ! Il défend les plus riches et le patronat comme les autres partis de la bourgeoisie… en plus réactionnaire.
Tous ces partis s'opposent les uns aux autres, mais ils sont capables de s'unir quand c'est pour écraser notre camp et défendre les intérêts des capitalistes. Après les attentats du 13 novembre, ils ont voté comme un seul homme (ou presque : six « contre » et une abstention) la mise en place de l'état d'urgence et l'intensification de la guerre impérialiste en Syrie. Une unité nationale à laquelle s'est joint, sans hésitation, le Front de gauche.
Pierre Laurent déclare ainsi, dans un communiqué du 14 novembre : « Alors que l’état d'urgence vient d'être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’Etat doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous ».
Tous ces partis s'opposent les uns aux autres, mais ils sont capables de s'unir quand c'est pour écraser notre camp et défendre les intérêts des capitalistes. Après les attentats du 13 novembre, ils ont voté comme un seul homme (ou presque : six « contre » et une abstention) la mise en place de l'état d'urgence et l'intensification de la guerre impérialiste en Syrie. Une unité nationale à laquelle s'est joint, sans hésitation, le Front de gauche.
Pierre Laurent déclare ainsi, dans un communiqué du 14 novembre : « Alors que l’état d'urgence vient d'être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’Etat doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous ».
Le 6 décembre auront lieu les élections régionales. Il n'y a rien à en attendre. Quels qu'en soient les vainqueurs, les politiques resteront la rigueur budgétaire, les baisses de moyens pour les services publics, comme les transports ou les lycées. Mais les élections sont l'occasion de faire entendre la voix de ceux et celles qui refusent de se résigner, qui veulent sanctionner le PS sans faire le lit des « Républicains » et du FN. Ce que ne permettent pas de faire les listes du Front de gauche, à géométrie variable en fonction des régions mais qui n’affichent nulle part le refus de s’allier ou de soutenir le PS au second tour.
Le NPA n'a pas les moyens d'être présent à ces élections régionales. C'est pourquoi nous appelons à voter pour les listes de Lutte ouvrière, conduites par des militants et militantes révolutionnaires qui se situent clairement dans le camp du monde du travail et de ses luttes.
19/11/15