Le 14 novembre, jour de grève départementale à La Poste dans le
91, appelé par la CGT et Sud, les grévistes de Ris-Orangis (secteur qui
comprend les villes de Lisses, Ris-Orangis, Bondoufle et Courcouronnes)
entraient dans leur 17e jour de grève.
Ils veulent
l’embauche de trois agents supplémentaires, le maintien de trois postes
et le respect des temps de pause. Et, point d’orgue du conflit, le
retour aux horaires d’ouverture d’origine du bureau de Ris-Orangis.
Politique de rentabilité
Depuis
le 25 septembre, ce dernier est en effet fermé tous les matins ainsi
que le samedi et le lundi. Ce qui représente environ 35 % des créneaux
d’ouverture au public. Le mouvement a reçu le soutien du conseil
municipal et du maire PS de Ris-Orangis. La Poste bafoue ses engagements
vis-à-vis de la mairie qui, il y a trois ans, a installé le bureau dans
des locaux neufs, qu’elle a financés à hauteur de 118 000 euros, soit
45 % de l’investissement total. L’accord prévoyait que ce bureau soit
ouvert quatre jours pleins par semaine, ainsi que les samedi et mercredi
matin. Politique de rentabilité oblige, la direction de La Poste a
rompu son engagement.
Lundi 13 novembre avait lieu un
rassemblement de solidarité devant la direction départementale où se
retrouvaient grévistes, militants syndicaux, élus et organisations
politiques dont le NPA.
Le large soutien de la population
s’exprime à travers deux pétitions : une lancée par la mairie, l’autre
par les grévistes. Une mairie qui voudrait bien voir le mouvement
s’arrêter, alors qu’il est le seul moyen de faire céder La Poste qui
craint qu’il puisse s’étendre à d’autres bureaux...
Correspondant
dans l'hebdo L'Anticapitaliste n° 405 (16/11/17)