La liquidation de son usine de Bordeaux-Blanquefort par Ford est une leçon de choses politique d’une vérité implacable. Comme c’est le cas pour Ascoval, les Fonderies du Poitou ou d’autres, les politiciens au pouvoir, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, peuvent s’indigner et s’agiter dans tous les sens, ils sont les marionnettes du système qu’ils défendent : le système capitaliste dont le principe de base est la libre entreprise et la concurrence.
Les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois décidées par les propriétaires de ces entreprises peuvent détruire la vie de milliers de personnes et de régions entières, elles sont dans l’ordre des choses du système. Pour s’y opposer, il faudrait instaurer un contrôle des salariés sur toutes les décisions qui les concernent, recourir à la réquisition pure et simple des boites qui ferment, planifier l’économie en fonction des besoins sociaux.
En l’absence de la moindre volonté politique d'en finir avec capitalisme, nos politiciens en sont réduits à l’impuissance et aux lames de crocodile sur le sort des victimes du système...