Bac mention grève

Malgré ce que raconte Blanquer dans tous les médias, la grève du bac est d'ores et déjà largement suivie, et elle continue. 

Évidemment, en recrutant à tout va des vacataires, en convoquant des assistant d'éducation pour surveiller, en remettant en cause le droit de grève avec des réquisitions illégales et des convocations non valables, les rectorats ont réussi à faire que les épreuves se déroulent tant bien que mal. Plus souvent mal d'ailleurs : de nombreux cas ont été remontés de salles avec 40 candidats surveillés par une seule personnes, de candidats composant dans des salles peu adaptées etc... 

La grève continue !

De nombreuses AG ont eu lieu, et ont décidé de reconduire la grève, comme en région parisienne, dans le Rhône, à Marseille, à Nancy... A Toulouse, ce sont 800 profs qui se sont réunis et ont voté à 790 pour la reconduction ! La grève est donc une réussite. Par le fait qu'elle soit suivie mais aussi par le fait que, dans une corporation habituellement attachée aux institutions, les enseignants ont clairement décidé de désobéir. Il existe une réelle détermination à continuer, y compris en durcissant les actions. Se discutent ainsi la grève des corrections, la mise en place de piquets de grève et de blocages... Ainsi, preuve de la radicalité de certains enseignants, à Grenoble, 150 grévistes ont envahi le rectorat et exigé d'être reçu par la rectrice ! Et comme seule réponse, comme d'habitude, le gouvernement ne connaît que la matraque. Ainsi, à Montauban, les profs de lycée professionnel avaient décidé le blocage du centre d'examen : les CRS sont intervenus, ont délogé les profs et ont même lancé des gaz lacrymogènes à l'intérieur de l'établissement ! Alors, face à cet acharnement répressif, face à cette politique ultra réactionnaire de Blanquer, les profs de lycée ont bien raison de relever la tête, d'engager la bagarre et de ne pas céder au chantage de l'examen ! 

Mais pour gagner, il va falloir être en capacité d'étendre la lutte aux autre degrés. Car une grève générale de toute l'éducation, de la maternelle à l'université, serait le meilleur moyen d'en finir avec Blanquer, son mépris et ses réformes !