Stoppons la relance capitaliste avant qu'elle ne nous écrase !

Crédit Photo : Hermann Click

Elle est vertigineuse cette hécatombe dans laquelle le monde capitaliste nous entraîne. C'est cela qu'a révélé le Covid-19 : on envoie des sondes sur Mars mais les hôpitaux ont été mis dans un tel état de pénurie qu'un virus inconnu au répertoire a déjà contaminé 25 millions de personnes dans le monde et entraîné 850 000 morts. Et plutôt que de débloquer un maximum de moyens publics pour la recherche en vaccins et traitement, c'est la guerre des labos qui fait rage !

Oui, ils sont prêts à nous livrer une guerre sans merci pour rester les maîtres du monde

En Palestine, à Beyrouth, en Biélorussie et aux quatre coin du monde, la colonisation, la guerre, la répression qui assassinent sont les seules réponses apportées par des États dévoués corps et âmes au capitalisme.

Dans maints pays du monde, c'est avec une aisance incroyable que de nombreux dirigeants insultent et piétinent quotidiennement la population: Trump qui compare les tirs d'un flic qui ont paralysé Jacob Blake à Kenosha, Wisconsin à un coup manqué au golf ; les dizaines d'apparitions de Bolsonaro sans masque alors qu'il avait été par deux fois testé positif au coronavirus.

L’extrême-droite s’engouffre dans la brèche : en France, elle tente de banaliser les pires formes de racisme, avec Valeurs Actuelles qui dépeint impunément la députée Danielle Obono sous les traits d’une esclave, et où notre camarade cheminot du NPA Anasse Kazib se fait carrément menacer de mort par un responsable du RN !

Le gouvernement est en lui-même une insulte aux femmes, aux immigrés et à leurs descendants, à toutes et tous les salarié.e.s qui suent sang et eau et voient se pavaner cette brochette de riches leur expliquer que le plan de relance c'est 100 milliards d'euros sur la table pour le patronat et… 100 euros d'augmentation de l'allocation de rentrée ....Wouah, si ça ce n'est pas nous prendre pour des buses !

« Pas d'accord pour crever ! »

L'extrême violence du monde a rallumé depuis plusieurs années la rage de vivre dignement de la classe ouvrière de plus en plus nombreuse et de la jeunesse. De processus révolutionnaires en luttes pour la justice et la dignité en passant par des grèves monstres, les puissants de la planète ont un problème : nous ne sommes pas décidé.e.s à les laisser nous piétiner.

En France, le confinement de mars est venu donner un coup d'arrêt violent à la mobilisation contre la réforme portant sur la retraites par points et qui se cherchait un second souffle. Mais les luttes des sans-papiers et antiracistes du déconfinement sont venues raviver la flamme ! Alors que des milliers de licenciements seront la conséquence directe des cadeaux faits aux actionnaires et que la répression bat son plein, nous ne devons pas tergiverser.

Les samedi 12 et jeudi 17 septembre, Gilets jaunes, quartiers populaires, féministes, sans-papiers, victimes de racisme, de sexisme, d'homophobie, en bref, travailleuses et travailleurs, avec ou sans-emplois ; refusons ensemble de payer leur crise et donnons-nous les moyens dans les semaines qui viennent de nous retrouver et de coordonner nos bagarres pour construire un mouvement d'ensemble qui battent en brèche l'exploitation et toutes les oppressions que lesquelles repose et fructifie ce monde capitaliste.