Face à l’offensive capitaliste : manifester dans la rue le 27 novembre


Affirmer la nécessité d’en finir avec cette société : pour une candidature anticapitaliste et révolutionnaire

Le 5 octobre, 160 000 personnes ont manifesté dans tout le pays contre la politique du gouvernement. Il faut dire qu’en cette rentrée, les raisons de se révolter, de faire grève et de manifester, sont plus nombreuses que jamais. Alors que les licenciements s’abattent dans tous les secteurs, le gouvernement a annoncé le 1er octobre la mise en place de la réforme de l’assurance chômage, qui va encore davantage réduire à la misère les travailleurs et travailleuses privés d’emploi. Dans le même temps, le pass sanitaire et l’obligation vaccinale entraînent des milliers de suspensions, notamment dans la santé. Et maintenant, après l’avoir étendu aux adolescents, le gouvernement parle de prolonger le pass jusqu’à l’été 2022 !

Les directions syndicales refusent d’organiser le combat contre le gouvernement

Si, face à cette déferlante antisociale, les chiffres de grévistes et de manifestants du 5 octobre peuvent paraître modestes, c’est avant tout parce que les directions syndicales n’ont rien fait pour lier cette date aux problèmes qui se posent aujourd’hui aux travailleurs et travailleuses. Ainsi, dans l’appel national du 5 octobre, rien n’était dit ni sur le pass sanitaire, ni sur les plans de licenciements massifs qui s’abattent sur les salariés.

Et maintenant que la date du 5 octobre est passée, l’intersyndicale n’annonce aucune suite. Pour les dirigeants syndicaux, il ne faudrait en effet surtout pas perturber le cirque électoral qui va se jouer à partir de maintenant jusqu’aux présidentielles en mai 2022 !

Le 27 novembre : c’est dans la rue que ça se passe

Pourtant, les travailleurs et travailleuses tentent de résister et de bagarrer face à l’offensive patronale et gouvernementale. Ainsi, depuis plusieurs semaines maintenant, les conducteurs et conductrices de la compagnie Transdev ont commencé à se mettre en grève. Partie de région parisienne, la grève commence maintenant à s’étendre dans certaines régions, comme en Bretagne.

Alors que la course à l’échalotte est lancée entre candidats bourgeois pour celui qui fera les annonces les plus démagogiques et réactionnaires, il est très important de soutenir cette grève et de l’aider à s’étendre. Car ce que notre camp social a obtenu comme acquis, il ne l’a jamais obtenu par des bulletins de vote derrière des politiciens, il l’a obtenu par ses grèves et ses bagarres !

Le 2 octobre dernier, des salariés de différents secteurs, de l’industrie, des transports, du commerce, de la poste, de l’éducation nationale… se sont rencontrés à l’appel des salariés en lutte de PPG et de TUI, pour l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois. Les participants à cette réunion, qui ont organisé un cortège dynamique dans la manifestation parisienne du 5 octobre, ont appelé à manifester le 27 novembre prochain à Paris. Nous devons construire et organiser cette manifestation, qui sera une réponse de notre camp social au déferlement réactionnaire auquel vont se livrer les Macron, Bertrand, Zemmour et autres Le Pen…

Philippe Poutou : une candidature anticapitaliste et révolutionnaire, pour en finir avec cette société

Car ce n’est certainement pas par un bulletin de vote dans une urne que nous allons pouvoir en finir avec le chômage, la misère et l’exploitation. Pendant que les différents candidats de droite et d’extrême-droite rivalisent dans les déclarations racistes et antisociales, en face, les Mélenchon et Fabien Roussel nous expliquent qu’on pourrait vivre des jours meilleurs en restant dans le cadre des institutions et du système capitaliste. Quand ils ne se rangent tout simplement pas derrière le discours de la droite, comme lorsque Roussel soutient les flics et que Mélenchon défend les capitalistes français.

Face à tous ces politiciens bourgeois, le NPA a fait le choix de présenter Philippe Poutou aux élections présidentielles. A travers cette candidature et cette campagne, il s’agit de défendre un programme clairement anticapitaliste et révolutionnaire. Un programme qui affirme la nécessité de construire un grand mouvement d’ensemble, une grève générale, un mai 68 qui aille jusqu’au bout, afin d’en finir avec le capitalisme, et de construire une autre société, débarrassée de toute oppression et de toute exploitation, le communisme.