Dans l’agglo de Rouen : on continue, plus que jamais, le NPA !



Depuis la scission, la grande majorité des camarades du NPA de l’agglomération de Rouen- Elbeuf continuent à construire l’organisation dans laquelle ils et elles ont fait le choix de militer pour avancer vers ce parti révolutionnaire dont la nécessité se fait tellement sentir. 

Malgré la captation à la fin du mois de décembre de nos outils de communication numériques par les camarades ayant provoqué la scission, pourtant minoritaires à Rouen, nous n’avons pas molli pour nous adresser à l’extérieur et à notre milieu large, d’abord pour expliquer en quoi cette scission n’était ni de notre fait, ni notre choix, et ensuite pour inciter toutes celles et ceux qui partagent nos idées à nous rejoindre. 

Nous avons participé à toutes les manifestations de rue depuis le 18 décembre (la journée internationale des migrants et migrantes) jusqu’au 7 février (troisième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites), en passant par les rassemblements unitaires suite à l’incendie de l’entrepôt de Bolloré Logistics à Grand-Couronne ou contre la mise en place de la ZFE dans la métro-pole rouennaise. Et bien sûr, toutes nos interventions dans les facs, lycées, entreprises que nous avons à coeur de développer depuis des années ont été maintenues. Le 2 février, nous avons organisé une réunion publique dans le quartier Saint-Sever qui a a permis de faire venir à notre rencontre un public renouvelé, dont une grande majorité de jeunes. 

Trois topos d’introduction à la tribune ont per-mis de lancer le débat. C’est Mathias, du secteur jeunes du NPA, qui a démarré, en faisant le lien entre les explosions à caractère révolutionnaire qui parsèment la planète aujourd’hui et la révolte exprimée par la jeunesse mobilisée aujourd’hui contre le projet Macron- Borne dans une société où les jeunes galèrent pour étudier et vivre, alors que leurs parents s’échinent au boulot pour des salaires de misère. Puis Marie-Hélène, du NPA Rouen-agglo, a exprimé l’enthousiasme qui nous traverse toutes et tous face à ce mouvement social d’une ampleur inédite, expliqué ses causes profondes et exposé de ce qu’il va nous falloir pour aller décrocher la victoire qu’on sent possible : la grève qui se généralise, qui bloque la machine à profits, et qui soit contrôlée par les grévistes, réunis en assemblées générales. Enfin, Armelle, de la direction nationale du NPA, a montré comment tous ces objectifs ne pouvaient être séparés de notre projet politique de fond : renverser par la révolution le système capitaliste et du coup, la nécessité absolue de construire un parti à la hauteur de cette ambition. 

Le débat a tourné autour des revendications du mouvement : pas seulement demander le retrait de la réforme, mais mettre en avant des revendications en positif, notamment pour exiger qu’aucun revenu ne soit plus inférieur à 2 000 euros ; puis comment on articulait ces revendications « immédiates » à notre objectif ultime, la révolution et la mise en place d’une société communiste. Les échanges se sont poursuivis autour d’un verre et d’amuse-gueules, des contacts ont été pris. Pour la soixantaine de présents et présentes, c’était une soirée qui donnait la « niaque » pour la suite, dans la rue, dans les grèves et pour avancer dans la construction d’une organisation révolutionnaire !