La honte de la chasse aux migrants

Depuis des semaines, les autorités françaises se livrent à une odieuse chasse aux migrants à Paris, en France, et à la frontière italienne, se situant qui plus est, dans l'illégalité la plus totale, puisque ces réfugiés de dictatures ou de pays en guerre sont protégés par des lois européennes. Un journal comme le New York Times écrit même sur "l'incapacité de la France à élaborer un plan humain réaliste pour régler le problème des migrants venus d'Afrique et du Moyen Orient ainsi que ceux des Roms de Bulgarie et de Roumanie".

"On ne peut accueillir toute la misère du monde", expliquent en chœur les gouvernants, qui courent après les électeurs du Front national. Ils sont quand même gonflés : rapportée à sa population, la France est le pays d'Europe qui accueille le moins de réfugiés. L'Allemagne, souvent prise ici comme exemple, a accueilli déjà 70 000 syriens, la Suède, pays de 10 millions d'habitants, elle en a déjà accueilli 30 000 ! La France s'engage péniblement sur... 500 !

En Allemagne, les réfugiés bénéficient d'un permis de résidence de deux ans, ont le droit de travailler. Rien de tel en France, où d'ailleurs les migrants ne demandent pas forcément de rester, au vu de l'accueil, mais juste être hébergé quelque temps pour reprendre des forces et continuer leur voyage. Et ceux qui utilisent la basse démagogie des moyens d'accueil sont ceux qui trouvent des milliards pour les Jeux Olympiques par exemple, ou pour mener des conflits dans le monde, qui entraînent ces flux migratoires.

La libre circulation, c'est pour les riches étrangers, pour les capitaux, mais pas pour les plus pauvres des pauvres ! C'est une honte pour un pays dit développé comme le nôtre !
23/06/15