La dictature, c’est « ferme ta gueule », et La Poste… c’est « ferme ta gueule » aussi !

Cela fait déjà plusieurs années que la direction s’en prend aux militants qui cherchent à empêcher les réorganisations. Mais là, les procédures disciplinaires et pénales s’accumulent : dans le sillage des grèves de ces derniers mois, Gaël, Yann et Mohamed du 92, Olivier et Stéphanie de Paris, Gilles du 36-37, tous représentants syndicaux, risquent le licenciement ou la révocation, et Thibault de Bois-Colombes a même été licencié en plein conflit ! Plusieurs autres militants, comme Diego de Rueil, risquent de lourdes mises à pied (jusqu’à 2 ans !).

Le point commun entre ces procédures : on reproche aux militants des prises de parole, d’organiser des Assemblées Générales. On se souvient des 10 heures de garde-à-vue de Dalila, Mohamed, Gaël et Brahim du 92 : le recours aux convocations policières ou judiciaires est désormais systématique contre les grévistes, un peu partout dans le pays. La Poste et l’État s’acharnent à faire rentrer dans le rang celles et ceux qui cherchent à regrouper leurs collègues. 

La politique répressive de La Poste touche en réalité tous les collègues et pas seulement les représentants syndicaux : combien de collègues se prennent des DE ou des sanctions pour avoir ramené du courrier en fin de vacation, combien de collègues harcelés par les petits chefs… La Poste prétend être une entreprise modèle mais elle cherche à museler l’ensemble des postiers… sauf ceux qui répètent mot à mot dans « Jour Post » le discours que la direction a écrit pour eux ! 

La clé pour ne pas se faire plier les un(e)s derrière les autres, c’est de tous taper sur le même clou au même moment : un rassemblement contre la répression aura lieu le 15 octobre devant le ministère du Travail, au métro Varenne à Paris.

01/10/14

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