Hollande, Valls, Fillon, Le Pen... qu'ils s'en aillent
tous !
Et nous prendrons nos affaires en main
Hollande a donc déposé
le bilan... Après cinq ans de politique anti-sociale au service des riches et
du MEDEF, le président qui s'est couché devant la finance n'a pas la moelle
d'aller mesurer son impopularité un jour de vote. Personne ne le regrettera
parmi celles et ceux qui ont combattu sa politique, qui ont manifesté contre la
loi Travail, contre la loi Macron, contre la casse des services publics, contre
l'état d'urgence, contre la destruction du camp de Calais. Et si Valls ou un
des multiples autres candidats du PS tentent de nous refaire le coup du
« au secours la droite revient » pour espérer glaner des voix dans
les milieux populaires, ce sera peine perdue ! Quant à Fillon ou Le Pen
qui vont profiter du terrain labouré par le PS ils serviront de manière tout
aussi zélée les intérêts des grands patrons tout en déversant leur haine
homophobe ou raciste. Alors, décidément,
il n'y a rien à attendre de bon du résultat des élections de 2017.
Nous sommes le nombre, nous avons la force de changer les
choses
Nous ne voulons plus subir les licenciements, le travail précaire,
les salaires qui ne nous permettent pas d'arriver en fin de mois. Ce
n'est pas à nous de payer la crise du capitalisme. Aujourd'hui il faudrait
prendre sur les profits des patrons, il faudrait interdire les licenciements
par l'expropriation de toutes les entreprises, tous les secteurs et
groupes qui projettent de supprimer des postes, de fermer ou de mettre en place
des plans de licenciements. Pour savoir quel est l'état réel de ces
entreprises, cela implique l'accès pour les travailleurs et la jeunesse aux
livres de comptes et aux comptes en banque des patrons des entreprises qui
veulent licencier. Bien sûr, ceux qui dirigent cette société ne nous
laisseront pas faire. Mais nous pouvons gagner : l'histoire des
conquêtes ouvrières c'est l'histoire des luttes, des grèves et
du mouvement d'ensemble. La meilleure arme des travailleurs ça reste la
grève, la grève générale illimitée jusqu'à satisfaction de nos demandes.
Et ce n'est pas par les
urnes que nous le ferons
Nous voulons un gouvernement capable d'être aussi fidèle aux
intérêts des jeunes et du monde du travail que les gouvernements de gauche et
de droite de ces trente dernières années l'ont été aux riches et aux patrons.
Un tel gouvernement ne sortira pas des élections, il faudra l'imposer par nos
grèves, nos mobilisations d'ensemble, notre capacité à prendre nous-mêmes les
commandes de la société, à faire tourner l'économie au service de la
collectivité. Nous pouvons détruire ce monde capitaliste, mais pour cela nous
ne faisons confiance à aucun « sauveur suprême », même s'il est à la
gauche du PS, comme Mélenchon, qui prétend changer les choses par de bons
scores électoraux. Il n'y a qu'à regarder l'exemple de Tsipras en Grèce pour
voir que cette voie-là est une voie sans issue pour les exploités.
Nous ne sommes rien, nous voulons tout !
Y en a marre de la logique des élections qui
consiste à choisir le candidat le moins pire ou
le meilleur rempart. Y en a marre de la délégation de pouvoir qui nous
dépossède de nos vies, de notre avenir. Nous voulons que les jeunes et les
travailleurs exercent vraiment le pouvoir. C'est le seul moyen pour construire
une autre société sans exploitation ni oppression, une société communiste
respectueuse de l'environnement et de la planète. Une société sans frontières,
sans barbelés, avec le droit de circulation pour toutes et tous. Un monde sans
guerres pour le pétrole ou les intérêts des multinationales. Nous ne rêvons pas
tous éveillés, nous sommes simplement porteurs d'un espoir collectif : que
le monde change radicalement ! C'est uniquement ce message que portent le
NPA et son candidat Philippe Poutou et voter pour ces idées sera un point
d'appui pour les luttes de demain.