Au bout d'un mois de grève générale, les Guyanais ont obtenu l’engagement de l’État de verser trois milliards en investissements.
Le patronat local, qui avait pris l’initiative de la mobilisation aux côtés des « 500 frères » avant de désavouer le mouvement, va tenter de tirer cette manne à son avantage. Mais les manifestations de masse, les barrages et le recul imposé à l’État vont encourager les luttes. Dans l'éducation par exemple, un comité de grève de 20 membres avec des lycéens, des parents d'élèves et des salarié(e)s de l'éducation a été élu sur une plateforme de revendications de la Maternelle à l’Université
La grève générale et les manifestations de masse ont mis en lumière la situation d'un territoire dominé par le colonialisme français mais elles ont surtout montré que la lutte paye. C’est par une mobilisation dans les territoires dominés par le colonialisme français et en métropole que sera renversé le pouvoir de l’État français qui exploite les travailleurs et les peuples en métropole comme dans les anciennes et actuelles colonies.