Depuis des mois, la police de Castaner pourchasse, matraque et mutile ceux et celles, gilets jaunes ou autres, qui osent se battre pour le pouvoir d’achat et la justice sociale. C’est l’envers du décor du soi-disant « grand débat ».
Mais le dit Castaner, qui paradait aux côtés de Salvini, à la récente réunion des ministres de l’Intérieur du G7 à Paris, s’est aussi fait remarquer en osant affirmer que les associations qui secourent les migrants en détresse en Méditerranée agissaient en « collusion » avec les « passeurs ». Des propos révoltants qui lui ont attiré les félicitations de l’extrême droite française.
Le groupuscule Génération identitaire lui a décerné une carte « d’adhérent d’honneur ». Et le RN de Marine Le Pen l’a félicité de lui donner enfin raison. On a les honneurs qu’on mérite. Tout cela n’a pas l’air de gêner Macron qui prétend être aujourd’hui le seul rempart contre l’extrême droite. Alors même que c’est « sa » politique, après celle de ses prédécesseurs qui lui donne du grain à moudre.