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/ Si la connerie était d’or, ce gouvernement au service des millionnaires deviendrait milliardaire !
Crédit Photo : Hermann Click
122 décès ont été enregistrés à l’hôpital ces dernières 24 heures ce qui monte à 86 454 le nombre de morts depuis le début de l’épidémie. 19 952 nouveaux cas ont été recensés en 24 heures en France. 3 492 personnes sont actuellement en service de réanimation. La pandémie a fait au moins 2 526 075 morts dans le monde.
Voici donc le bilan d’un an de « gestion » de crise sanitaire quand elle est entre les mains des capitalistes.
C’est une histoire de vaccins et de la Saint-glinglin
Le jeudi 21 janvier, Olivier Véran le ministre de la santé annonçait le matin que 15 millions de personnes seraient vaccinées en juin 2021 pour finalement tripler la mise le soir-même en parlant de 43 millions de vaccinés. Et oui, comme un jeu de poker mais en parlant de nos vies. Or, au 1er mars 2021 en France, seulement moins de 3 millions de personnes - 2 967 937 précisément - avaient reçu une SEULE dose de vaccin.
Une semaine = une idée, c’est ça la com’ Castex-Macron !
La semaine dernière, les départements au fort taux d’incidence ont été sommés par le gouvernement de reconfiner le week-end. Et de faire durer le suspens sur vingt autres dont de nombreux départements d’Île-de-France. Bien sûr, rien de vraiment neuf dans ces décisions qui continuent de faire porter aux individus le poids de la contamination et de sa transmission. Mais néanmoins, on sent dans ces mesures la tension entre la propagation à vitesse grand V du virus dont le variant anglais et la nécessité de maintenir à un niveau élevé l’exploitation afin de garantir aux patrons leurs dividendes et autres intérêts.
Cette semaine, et alors que la zone C (celle comprenant notamment l’Ile-de-France ) amorce sa rentrée, une étude bien opportune a été publiée dans le British medical Journal par le professeur Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur et membre du conseil scientifique. Et bien... figurez-vous que les écoles ne joueraient pas ce rôle d’amplificateur de l’épidémie comme ne cessent de le répéter les esprits chagrins dont les enseignant.e.s ! Ce rapport est contradictoire avec celui du rapport de début janvier du groupe d'experts scientifiques qui conseille le gouvernement britannique et qui alertait sur le fait que les adolescents de 12 à 16 ans étaient sept fois plus à risque d'introduire le coronavirus au sein d'un foyer que les plus de 17 ans. Et que le rôle des moins de douze ans tout en étant plus faible, restait important, et c'est bien à l'école que se déroulent les contaminations.
Mais s’il est bien opportun c’est qu’il permet à Blanquer de se rattraper aux branches après l’annonce de trop qui annonçait que les équipes enseignantes prendraient en charge les tests salivaires qui allaient soi-disant déferler sur les écoles ! Mais la réaction des profs ne s’est pas faite attendre : hors de question de pallier aux pénuries médicales et de prendre le risque d’être contaminé. A tel point que ce lundi, le ministre de l’éducation nationale a assuré que les tests salivaires seraient évidemment réalisés par des « personnels de santé » et non par des enseignants ! Et il a même enfoncé le clou en affirmant que la France avait « tout à fait les moyens en termes de tests et de moyens logistiques » d’arriver « vers la mi-mars à l’objectif de 300 000 tests par semaine » pour l’ensemble de la France… des mensonges à faire pâlir Pinocchio!
A tout point de vue, virons les patrons et les actionnaires !
Le comique de répétition de ce gouvernement semble sans fin. Mais au fil des mois, il sème sur son chemin la mort, l’augmentation de la misère, de la précarité. Des suicides d’étudiants aux charrettes de licenciements, des lits toujours supprimés à l’hôpital aux prévisions de fermeture de classes à l’école, rien n’est épargné aux travailleurs et aux jeunes. Nous sommes de plus en plus nombreux à faire le constat que tout ce qui passe entre les mains des capitalistes est broyé et que notre santé n’est pas épargnée.
De mois en mois, le nombre des équipes militantes qui se luttent pour leurs droits ne cessent d’augmenter et de créer des liens entre elles. Il devient urgent, nécessaire, fondamental que tous ces noyaux combatifs déploient de manière conjointe leurs efforts pour construire un mouvement d’ensemble contre l’ensemble de la politique de ce gouvernement qui balaye sa politique dans la rue, dans les entreprises, dans les lieux d’études, dans les hôpitaux, dans les quartiers. Partout, c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !