Le Sarko nouveau est arrivé, et le petit monde politique s'agite. Ridicule, cet ancien président viré par les électeurs et qui prétend jouer les sauveurs !
Pendant que les bateleurs font les clowns et occupent le champ médiatique, les attaques contre les classes populaires s'accumulent, et le patronat en demande toujours davantage. Gattaz le patron des patrons, a proposé récemment la suppression de deux jours fériés dans l'année, un salaire inférieur au SMIC, et le travail du dimanche, rien que ça ! Après les milliards de dégrèvements de cotisations sociales qui mettent à mal tous les budgets sociaux. D'où des coupes énormes dans tous les services publics. Les demandes des patrons sont sans limite.
Alors, si l'on veut que cette avalanche de reculs de nos conditions de vie et de travail s'arrête, il nous fait envisager sérieusement une contre offensive massive et unie.
Défendons-nous tous ensemble !
Face à nous, patrons et gouvernement marchent main dans la main pour nous reprendre petit à petit la plupart de nos acquis. Nous sommes tous concernés, même si les conflits se mènent sur des revendications qui peuvent sembler différentes : à la Poste contre les restructurations, à la Sncf contre la privatisation, chez Air France contre des conditions de travail low cost, dans les hôpitaux contre les coupes budgétaires, ou en Bretagne comme ailleurs contre les fermetures d'entreprise. Mais derrière, on trouve la même politique à l'oeuvre. Nous sommes en fait tous attaqués de la même façon, que l'on soit fonctionnaires ou salariés du privé. On nous licencie, on comprime les effectifs, on embauche de façon précaire, on diminue les salaires et augmente le temps de travail. Tout ça pour que les coffre forts des capitalistes se remplissent plus vite. Car dans le même temps, quand même, on nous annonce que l'Europe concentre le plus d'individus très fortunés, avec 775 milliardaires, avec une valeur de patrimoine qui s'est accrue de 12% en un an, atteignant 2375 milliards de dollars, selon une étude de la banque suisse UBS, qui connaît bien ces milieux fortunés !
Sous le prétexte fallacieux de la crise, on voudrait nous faire croire que nous n'avons pas le choix, et que nous vivrions au dessus de nos moyens. Mais ce sont des mensonges qui, même répétés à l'infini, restent des mensonges et de la propagande.
Face à cela, on ne peut malheureusement pas compter sur les directions syndicales, engluées dans les négociations qui ne débouchent que sur des reculs, et incapables de proposer une réponse globale et unitaire.
Malgré cela, des tentatives se font jour pour coordonner les mécontentements et assurer l'unité des luttes. Comme les centaines d'hospitaliers qui ont réussi à dépasser leur dispersion pour converger sur Paris le 23 septembre, faire entendre leurs revendications au ministère de la santé, à l'initiative de la "convergence des hôpitaux en lutte". Depuis une lutte dans l'hôpital de Caen, les salariés des différents centres hospitaliers ont réussi à s'unir, syndiqués et non syndiqués, pour offrir une unité à leurs luttes, jusque là disséminées et éparpillées.
C'est en effet la seule manière que nous possédons de nous battre tous ensemble contre la politique du gouvernement et des patrons.
Ce sont les capitalistes les responsables de la crise, ce n'est donc pas à nous de la payer, mais bien à eux. Et à nous de les y contraindre par la mise en place d'une convergence des luttes.
C'est bien à cela qu'il faut travailler, en en discutant partout sur nos lieux de vie, de travail ou d'études. Les hospitaliers ont montré que c'était possible.