Les aides sociales dans le collimateur

Un jour, le ministre de l’Économie s’en prend aux aides sociales. Tentative de diversion de son collègue du Budget : ce seraient les aides aux entreprises qui seraient visées. Le même disant mardi dernier : « Il y a trop d’aides sociales ». Cafouillage qui prêterait à rire s’il ne s’agissait pas de la simple « survie », parfois, de millions de gens. Pour le Premier ministre, « malgré le niveau très élevé des aides sociales, notre modèle social ne fonctionne pas bien ». C’est clair. Réduire de 80 milliards les déficits publics et continuer d’allonger des milliards aux riches et aux entreprises est impossible sans baisser les dépenses publiques: école, santé, collectivités locales… En matière d’aides sociales – prestations familiales, chômage, vieillesse, handicap et autres - il y a des milliards à grignoter sur le dos des plus fragiles. Et comme si cela ne suffisait pas, ils mettent à l’étude une seconde « journée de solidarité ». Gain espéré: plus de 2 milliards. L’urgence du moment, c’est de refuser le travail gratuit et les baisses d’aides sociales. Mais au-delà de cela, c’est aux racines mêmes de l’exploitation capitaliste qu’il faudra un jour s’attaquer.

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