Avec la réforme prévue pour le 1er juillet, il faudra avoir travaillé 6 mois sur les 12 précédents (au lieu de 4 sur 24) pour avoir droit aux allocations. Le montant des allocations, lui, baissera de manière importante en raison d’un nouveau mode de calcul qui pénalisera, en particulier, les personnes qui alternent des petits contrats et des périodes de chômage. Si l’objectif premier de la réforme est donc de diminuer les dépenses de l’assurance chômage, le fait d’indemniser moins de monde et de baisser le montant des allocations est aussi un moyen de forcer les personnes au chômage à accepter n’importe quel boulot dangereux, précaire, ou mal payé. Tandis que la crainte de se retrouver au chômage devrait conduire ceux et celles qui ont un emploi à accepter de nouveaux sacrifices, en particulier en cas de chantage patronal à l’emploi . Salarié.e.s ou privé.e.s d’emploi, tout le monde est donc concerné. Un mouvement d’ensemble reste possible contre cette réforme. C’est entre autres le message des salarié.e.s du monde de la culture actuellement en lutte.