BIRMANIE : STOP AU MASSACRE

Depuis le coup d’Etat de février, une répression sauvage s’abat sur des manifestants, au premier rang desquels beaucoup de jeunes et de salarié.e.s de différents secteurs, qui veulent juste défendre le peu de libertés, entre autres syndicales, acquises ces dernières années. Les gouvernements occidentaux multiplient les condamnations verbales de la junte militaire, mais sans prendre de mesures pour frapper l’armée dans ses intérêts économiques (les compagnies qu’elle contrôle), ni s’en prendre aux multinationales qui les financent. Total, en particulier, connu pour le recours au travail forcé en Birmanie pour la construction de pipe-lines, a été le plus gros soutien financier de la dictature dans les années 1990-2000, au travers de la Myanmar Oil and Gaz Enterprise, contrôlée par les généraux. Ne parlons pas des dirigeants russes et chinois, qui, eux, soutiennent ouvertement les militaires. Seule la solidarité internationale des travailleurs et des peuples pourra empêcher qu’à nouveau, des milliers de morts jonchent les rues des villes birmanes comme en 1988.

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