Pour Macron, il n’est évidemment pas question de remettre en cause tout ce que la loi des 35 heures a rapporté de positif aux patrons : plus de flexibilité dans l’organisation du travail avec « l’annualisation » du temps de travail, plus de productivité. Pour le ministre-ancien banquier de Rothschild, il ne s’agirait maintenant que « de faire respirer » les 35 heures… en allant vers « plus de flexibilité » encore !
Pour cela : convaincre les syndicats de conclure des accords qu’il qualifie « d’offensifs ». Les futurs signataires accepteraient alors d’augmenter la durée du travail, sans majoration de salaire, en cas de carnets de commandes élevés ou de lancement d’un nouveau produit. Face à l’attaque qui se profile, peut-être dès la négociation que le gouvernement engagera début 2015 sur les aménagements aux lois Aubry, il y a urgence à se préparer à y répondre.
26/11/14