32èmes Rencontres internationales de jeunes : le bilan du suivisme vis-à-vis des réformistes reste à faire


Les 32èmes Rencontres internationales de jeunes organisées par le Secrétariat unifié de la Quatrième Internationale (QI) se sont tenues cette année en Belgique, où elles ont regroupé près de 300 jeunes révolutionnaires d'Europe mais aussi du Mexique, de Syrie ou des États-Unis.

La signature par le gouvernement Tsipras du troisième mémorandum quelques semaines avant l'ouverture du camp aurait dû être l'occasion de mettre au coeur des discussions le bilan des gouvernements « anti-austérité » et la nécessité pour les révolutionnaires de proposer leur propre programme de rupture anticapitaliste. La direction de la QI a pourtant tout fait pour limiter les espaces de débats sur le sujet, en refusant de faire le bilan de la politique d'alliance avec les réformistes qu'elles prônent depuis plusieurs années. L'interdiction de participer au camp pour les jeunes d’IZAR était déjà un moyen de bâillonner la politique d'indépendance vis-à-vis des réformistes.

Une opposition s'exprime
Dans cette situation, une partie de la délégation française et les sections allemande, américaine et grecque se sont retrouvées pour que s'exprime une opposition à l'orientation de la direction de l’Internationale. Ce regroupement a notamment permis de diffuser massivement dans le camp une déclaration des camarades d’IZAR et d'impulser une commission pour organiser la solidarité avec les manifestants réprimés par le gouvernement Tsipras.

Mathias Grange

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