La loi Veil, qui rend légale l’interruption volontaire de grossesse (IVG), a été votée par l’Assemblée nationale en 1974. Un droit essentiel pour les femmes, pour leur liberté de disposer de leur corps et de leur vie.
Quarante ans après, ce droit élémentaire continue pourtant d’être menacé par des réactionnaires de tout poil, comme l’Église catholique, l’illuminée des « Manifs pour tous » homophobes Christine Boutin, ou encore Marine Le Pen, qui dénonçait les « avortements de confort » pendant la présidentielle de 2012 et menaçait de suspendre le remboursement des IVG. Il est aussi menacé par le gouvernement socialiste, qui le défend hypocritement mais le rend de plus en plus difficile à faire valoir, parce que les centres IVG ferment ou sont de plus en plus privés de personnels. Ce qui entraîne des milliers de femmes à avorter à l'étranger.
01/12/14