Une résidence sans électricité, des jeunes dans la précarité : des moyens à la hauteur des besoins !

 

Nous reproduisions ici, les brèves du bulletin NPA des Jeunes du 92-Nord

Du 27 au 30 août dernier, la vie des résident.e.s de la cité universitaire CROUS de Nanterre s'est écoulée au rythme de coupures d'électricité aux conséquences désastreuses. Déjà mis.e.s à mal par une crise sanitaire et une misère étudiante banalisée, les habitant.e.s se sont vu.e.s privé.e.s de connexion internet, de charge pour leurs appareils, pourtant essentielles pour suivre les procédures dématérialisées et réviser ; c'est aussi des denrées alimentaires précieuses qui ont été gâchées... Ces pannes sont le fruit d'un transformateur détérioré par un manque de maintenance du CROUS. C'est aussi le CROUS qui avait expulsé des étudiant.e.s en situation de handicap au début du confinement, qui n'a toujours reversé les remboursements promis des charges de la période confinée.

Voilà une des expressions de la précarité de la jeunesse. Bouc émissaire tout trouvé du gouvernement, la jeunesse n'a pas à pâtir des conséquences de la crise sanitaire. Les mesures de complaisance, les repas à 1€ pour les boursier.e.s ne suffisent pas. Dans ce contexte de crise, il faut exiger des conditions de vie et d'études dignes ! Des initiatives collectives avaient fleuri en France (notamment à Lille) pour organiser la lutte des résident.e.s CROUS et imposer l'exonération des loyers. Prendre cette voie, regrouper les forces vives sont des impératifs pour crier nos revendications et mettre fin à ce système véritablement mortifère.

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