Nous reproduisions ici, les brèves du bulletin NPA des Jeunes du 92-Nord
Comme chaque rentrée depuis 20 ans la campagne des sans-facs recommence. Cette rentrée assez spéciale avec la crise du coronavirus a vu la sélection s’exacerber : à l’entrée de l’université avec 40 000 néo bacheliers de plus que l’année dernière mais, d’ici 2022, seulement 30 000 places en plus ; ou au cours des études avec la sélection à l’entrée du master qui a une fois de plus laissé des milliers de jeunes sur le carreau. Le manque de places laisse ainsi nombre de titulaires de licence sans autre perspective que la recherche immédiate d'un emploi mal rémunéré. Il faut ajouter à cela les étudiants étrangers qui doivent passer par un processus très compliqué pour accéder à la fac, dont les situations souvent précaires ne facilitent pas la possibilité d’entrer dans l’enseignement supérieur et dont les diplômes ne sont pas reconnus par les universités françaises.
Aujourd’hui les organisations de jeunesse ont recensé plus de 500 dossiers de sans-facs ! Cette année, avec la crise et la sélection qui se durcit, nous voyons les conséquences directes sur le nombre d'étudiants qui n’ont aucune perspective pour rentrer à la fac. Et la présidence de Nanterre, élue sur une plateforme de renouveau et de dialogue continue la même politique que Balaudé : notamment, le refus de discuter des inscriptions pour les L1. Nous en sommes déjà à la deuxième semaine de septembre et la présidence n’a toujours inscrit aucun sans-facs!
Ces jeunes qui se sont retrouvés malgré eux sans-facs se battent aujourd’hui pour avoir une inscription à la fac, pour le droit d’étudier et pour arracher des inscriptions à une présidence qui fait de belles promesses dans le vent.