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Lutte de classe
/ Chez Renault, travailler plus... pour embaucher moins
Dans son projet d’Accord compétitivité, la direction s’engagerait à maintenir le même niveau de production en France… si les ventes ne baissent pas. Tout en visant une très forte hausse de la
productivité, en passant de 64 à 90 véhicules par an
et par salarié. Cela signifie une nouvelle baisse des
effectifs dans les usines. Ce que la direction prévoit,
avec son objectif de réduction de 50% de l’intérim,
soit 4 500 intérimaires sacrifiés d’ici à 2019.
La direction dit qu’elle augmentera la productivité en
utilisant des robots. Mais c’est surtout en
augmentant la durée des séances de travail ou en
faisant travailler le samedi qu’elle compte y arriver.
Alors oui, nous battre pour exiger et imposer
l’embauche des intérimaires dans toutes les usines,
et des prestataires dans l’ingénierie, c’est aussi un
bon moyen pour nous battre de façon efficace
contre le projet de « modulation » sur trois ans de notre
temps de travail, les samedis obligatoires et
l’allongement du travail journalier.