Tsipras lors d'une rencontre avec la Commission européenne en 2015 |
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/ Grèce : toujours plus d'austérité quand la « Troïka » s'acharne
Depuis 2015, la Grèce et son gouvernement sont sous la tutelle de la « Troïka ». On appelle « Troïka » le groupe formé des trois institutions : Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international. Pour elle, toute nouvelle aide financière est conditionnée au vote par le Parlement grec de nouvelles mesures d’austérité, et aux progrès faits par le gouvernement de Tsipras pour les imposer à sa population. Si l’objectif affiché est la réduction de la dette publique, le résultat, c’est le contraire. Et une catastrophe sociale à la clé : un million de retraités avec moins de 500 € par mois qui font vivre des familles entières, un salaire minimum en dessous de 600 €, un chômage record…
Malgré cela, c’est un même programme aggravé que la « Troïka » entend imposer à Tsipras en 2017 : faciliter les licenciements, rogner encore sur les retraites et sur les salaires, augmenter diverses taxes indirectes. De quoi inspirer Fillon et d’autres. D’où l’urgence, dans toute l’Europe, d’une mobilisation contre l’austérité : aucun sacrifice pour l’euro, ni en Grèce, ni ailleurs.