Vendredi dernier, des dizaines de milliers de
Palestiniens manifestaient pour le droit au retour
pour ceux et celles qui ont été expulsés ou ont dû
fuir en 1948, devant les forces armées israéliennes
qui venaient de proclamer l’État d’Israël.
A Gaza surtout, les manifestants ont été pris
pour cible par l’armée israélienne : au moins 15
morts et 1 200 blessés. L’État d’Israël ne tolère
aucune remise en question de sa politique de
mainmise coloniale sur toute une partie des terres
palestiniennes. Ceux et celles qui osent lutter pour
leurs droits peuvent à tout moment être tués de
sang froid par une armée coutumière des crimes de
guerre. Avec la complicité passive des grandes
puissances. Au mieux, comme la France, elles se
contentent d’appeler les autorités israéliennes «
à
faire preuve de retenue
».
Compter sur l’ONU pour faire cesser les
exactions de l’État d’Israël n’aboutira pas plus
demain qu’hier. Seule la solidarité internationale
peut arriver, à terme, à faire cesser l’impunité dont
cet état jouit depuis trop longtemps.