Trop préoccupé par les profits, le gouvernement est incapable de prendre les mesures qui s’imposent.
Refusant toujours d'améliorer le système de santé, le gouvernement préfère nous imposer une version extrême du métro-boulot-dodo, avec le couvre-feu à 18 heures ! On peut donc se contaminer dans les transports ou au travail, mais on doit refuser toute forme de lien social ?
Le patronat, lui, par contre, est bien servi. Non seulement il pourra faire travailler les salariés le dimanche - ce que le MEDEF essaye de généraliser depuis des années malgré les résistances syndicales - mais en plus les patrons recevront 4 milliards d'euros d'aides par mois, en complément des 470 milliards de cadeaux fiscaux qu'ils ont déjà reçu depuis mars ! Pas un mot pourtant pour les milliers de travailleurs et de travailleuses qui perdent leur emploi en ce moment.
Quant aux étudiants et étudiantes, c'est le strict minimum que le gouvernement propose en rouvrant les facs pour les premières années à 50 %.
Aujourd'hui, il est possible, avec des moyens, de rouvrir pour tous les étudiants et étudiantes tout en garantissant leur santé. C'est bien pour s'opposer à ce manque de considération que les organisations de jeunesse appellent à manifester le 20 janvier prochain.
Dans l'Éducation nationale, il serait possible d'accueillir les élèves en groupes restreints sans perdre des heures de cours... en embauchant massivement des enseignants et enseignantes et des personnels éducatifs. C'est bien pour ces créations de postes ainsi que pour leurs salaires et leurs conditions de travail que les personnels de l'éducation seront en grève le 26 janvier.
Et dans les boîtes, il serait possible de maintenir l'emploi en prenant sur les profits et en réquisitionnant les entreprises qui licencient, en les nationalisant sous contrôle des travailleurs et des travailleuses qui les font tourner. Une telle mesure ne viendra évidemment pas d'un quelconque gouvernement. Elle ne pourra être imposée que par la lutte de la classe laborieuse. Empêcher les licenciements, c'est le but de la manifestation contre les licenciements appelée par la CGT TUI le 23 janvier ! Cette journée est centrale, car elle a comme objectif de regrouper les entreprises visées par des PSE afin d'unir toutes les forces qui souhaitent s'opposer à ces plans. Appelée par de nombreux syndicats CGT, l'Union syndicale Solidaires et des organisations comme le NPA et LFI elle constitue une première étape pour préparer une riposte de notre camp.
Une étape suivante sera la journée de grève interprofessionnelle du 4 février.
Face au rythme infernal que veut nous imposer le gouvernement, reprendre la rue est décidément un enjeu vital !