1 842 455 morts dans le monde, 351 682 aux États-Unis, 65
037 en France, on voit bien qu’on est loin d’une « grippette ». Et
pourtant, il y a un peu moins d’un an, le ministre de la Santé et le premier
ministre soutenaient que les masques étaient inutiles…. pour éviter la
propagation d’un virus dont la rapide transmission se fait essentiellement par
gouttelettes respiratoires ou aérosols !
Et la fine équipe de champions de Macron ne s’arrête pas là. Un an après et alors que le seul bon sens amenait à conclure que dans une situation de manque criant de lits d’hôpitaux et de conditions de travail quasiment partout identiques à l’avant-covid, seule l’arrivée des vaccins permettrait de commencer à envisager la sortie de la pandémie, voilà que dès novembre on annonçait une pénurie de vaccins antigrippaux et qu’en ce début d’année 2021, on nous prépare déjà au manque de vaccins anti-covid et à la sélection des premiers patients vaccinés.
Partout dans le monde, les capitalistes font la
démonstration qu’ils ne veulent pas préserver notre santé !
On pourrait être tentés de croire que le gouvernement de
Castex est le plus abruti de la bande mais à y regarder de plus près, partout
c’est la même improvisation après avoir trop tiré sur la corde. Car une seule
préoccupation les guide : maintenir les profits voire en engranger de
nouveaux en même temps qu’ils conservent leur domination politique. L’urgence
pour eux reste l’ouverture aussi longtemps que possible des usines, des moyens
de transports et des écoles, de tout ce qui assure le bon fonctionnement de la
production en somme… jusqu’à ce que les contaminations soient trop élevées et
qu’il faille annoncer des mesures pour éviter un nombre de morts qui ne
seraient plus « acceptables ».
Et partout c’est le confinement partiel, le couvre-feu
différencié qui alternent avec des fermetures tantôt de commerces, tantôt de
piscines, parfois de cinéma, de théâtres ou autres lieux publics. Qu’importe
tant que ça ne coûte pas un rond aux patrons.
À ce jour en France, le ministre de la santé annonce la vaccination de 26 millions de personnes d’ici à l'été, soit même pas la moitié de la population totale !
Il est grand temps que le monde du travail et la jeunesse
prennent la situation en main!
Le samedi 23 janvier, à l’appel de la CGT TUI (groupes de
voyagistes et de tourisme) aura lieu une manifestation nationale pour
l’interdiction des licenciements et la suppression des postes dans les services
publics. Dans ce mois de janvier constellé de dates de grèves sectorielles et
de mobilisation contre les lois sécuritaires, cette initiative de regroupement
est bien salutaire car elle pourra être un premier réceptacle pour exprimer la
colère mais aussi les revendications du privé et du public face à ce
gouvernement de nantis et de bandits. Et le jeudi 4 février, journée
de grève nationale interprofessionnelle devra être un premier point d’étape
pour exprimer toutes et tous ensemble l’urgence d’un mouvement d’ensemble,
d’une grève générale pour prendre enfin le contrôle de nos vies !