Depuis le début de cette crise sanitaire, la priorité de ce gouvernement n'a jamais été la santé des étudiant-es, ni des travailleurs-ses, des lycéen-nes ou des plus précaires mais bien de protéger les profits des patrons et actionnaires en nous demandant de faire des sacrifices en cette période de "guerre sanitaire". Si guerre il y a, c'est bien entre notre camp social et ces parasites de capitalistes qui font des profits au péril de nos vies !
Une jeunesse fantôme pour le gouvernement...
La fermeture des universités causant décrochage scolaire, isolement et l’absence de moyens pour lutter contre l’aggravation de la précarité étudiante due à la perte d'emplois et de toute forme de revenu, augmentent considérablement la détresse des jeunes... Celle-ci s'est matérialisée avec 3 tentatives de suicide en à peine une semaine mettant le feu aux poudres à une colère grandissante chez les étudiant-es face à la gestion catastrophique des universités ! 1 milliard d'euros, voici le budget demandé en début d'année universitaire par le principal syndicat des enseignant-es-chercheur-ses, le SNESUP-FSU pour maintenir les cours en présentiel tout en assurant les mesures sanitaires. Mais le gouvernement n'a accordé que 180 millions d'euros entraînant ainsi une rentrée désastreuse tout en distribuant, depuis mars, plus de 500 milliards d'euros pour les poches du patronat et des actionnaires. La réouverture est donc possible mais pour cela il faut des moyens !
...alors que les plus riches se gavent !
Tout en touchant ces milliards d’euros d’argent public, soi-disant pour “préserver l’emploi”, ces entreprises se permettent de licencier à tout va ! En 2020, c’est plus d’un million d’emplois qui ont été détruits et cela ne fait que commencer car plus de 700 plans de suppressions d’emplois sont en cours d’application actuellement. Ceci est d’autant plus grave que les plus grandes entreprises françaises, membres du CAC 40, annoncent des profits monstrueux. Elle est là la source du problème : nous vivons dans un système qui laisse sa jeunesse sans avenir tout en enrichissant les milliardaires. Nous voulons en finir avec cette société capitaliste et imposer un autre mode de vie, où les jeunes et les salariés, ceux qui font tourner cette société, puissent décider de leur avenir !
Regroupons toutes les colères et frappons ensemble !
Une chose est claire : ce gouvernement au service des intérêts des capitalistes se fiche bien de nos vies. Refusons d'être une génération sacrifiée pour les profits de ces parasites qui nous oppriment et nous exploitent. Nous pouvons renverser cette minorité de profiteurs, mais pour cela, nous devons construire un mouvement d’ensemble, une grève générale, pour mettre un coup d’arrêt au gouvernement Macron. Pour cela, il faut se battre coude à coude avec les salariés qui s’opposent aux licenciements. Le samedi 23 janvier, des syndicalistes de la CGT, de Solidaires, et des organisations politiques comme le NPA et les députés PCF et FI, appellent à une marche nationale pour l’interdiction des licenciements. Nous devons y être, ce sera un premier pas pour la construction d’un mouvement d’ensemble !
Nous appelons à rejoindre les journées de grève du 26 janvier et du 4 février, à l'initiative des syndicats professionnels, puis à construire des Assemblées étudiantes sur les facs, pour massifier et amplifier ce mouvement dans la jeunesse !