A la quasi-unanimité, les députés ont voté la prolongation pour trois mois de l’état d’urgence, en attendant la révision constitutionnelle qui prévoit de l’installer de manière permanente. L’État peut ainsi censurer à tout-va, fermer n’importe quel local, mettre en place des couvre-feux, réprimer n’importe quel opposant et interdire les manifestations sans avoir à rendre de compte. Il a déjà commencé puisque ce dimanche 22 novembre, une manifestation de soutien aux réfugiés à Paris a été interdite. Un rassemblement a pût avoir lieu mais la police a dénoncé 58 manifestants qui risque des poursuites ! Il serait dangereux et faux de croire que ce ne sont pas nos libertés qu’on abandonne, mais seulement celles du voisin terroriste. L’état d’urgence permet à la classe dominante de renforcer son pouvoir et d’écraser toute contestation, sous prétexte d’unité nationale.
Ne nous laissons pas berner !
25/11/15